Comment apparaître en première position / page sur Google ?
Tout webmaster ou propriétaire d’un site internet qui s’intéresse à l’optimisation de son référencement naturel, se pose au moins une fois la question suivante : comment obtenir la première place dans les résultats de recherche de Google ? La première position sur Google, ou d’autres moteurs de recherche, est en effet synonyme d’un maximum de trafic organique vers une page. Et à clé, des visiteurs qualifiés et des ventes ? Mais quelle est la recette à appliquer pour être premier sur Google, devant tous les autres résultats de recherche ?
Cet article ne vous promet pas la première place mais il permettra de comprendre ce qu’implique vraiment cet première position. Il vous donne également une méthode actionnable pour placer votre page web en première page de Google (et qui sait peut-être en 1ère position).
🧑💻Article rédigé par : David BARDY
📆Publié le : 23 décembre 2025

⌚Temps de lecture estimé : 8 min
Ce que veut dire “première position”
Je veux être premier sur Google ! Combien de professionnels du SEO ont déjà entendu cette demande de la part d’un client. Sachant d’une part, qu’aucune agence SEO qui se respecte ne peut faire cette promesse, et que d’autre part, la première place peut prendre diverses formes (voir ci-dessous), quelle réponse donner ?
En fait, il y a “première place” et “première place” ! Je m’explique. Si par première place, l’objectif est d’apparaître tout en haut des résultats de recherche, il est capital de comprendre que sur Google, les premiers résultats peuvent être très différent d’une requête à l’autre.
Quand la première place n’est pas toujours gratuite
Pour illustrer mon propos, voici les premiers résultats d’une recherche avec la requête “meilleur hotel à paris”. Dans cet exemple, les résultats sont composés dans l’ordre de :
- Résultats payants de type “Hôtel sponsorisé”
- Résultats locaux provenant de MyGoogleBusiness
- Résultats payants de de type “Google Ads”
- Résultats organiques de type “Sites de lieux”
- Autres questions / PAA (People Also Ask)
- Résultats organiques classique de type “lien de page”
- Résultat sponsorisé
- Recherches associées
Dans cet exemple, comme c’est le cas avec la majorité des requêtes dites “commerciales” / “transactionnelles”, les premiers résultats sont presque systématiquement occupés par des résultats sponsorisés. En d’autres termes, il faut payer pour apparaître en premier et faire appel à un expert en référencement payant !
Quant aux autres types de “snippet”, chacun possède son propre algorithme de classement. Par exemple, pour ressortir en première position dans le pack Local, la proximité géographique et le nombre d’avis Google auront un impact important.
Mais globalement, pour tous les autres résultats “non sponsorisés” et donc “organiques” (local, PAA, recette, position zéro…), c’est le référencement naturel de votre page qu’il faudra travailler, tout en ayant à l’esprit à quoi ressemble la SERP sur le mot clé ciblé.

Première position, première page : pourquoi est-ce important ?
Apparaître tout en haut des résultats de recherche a pendant longtemps été une garantie d’obtenir un maximum de visibilité et de trafic qualifié pour un site Internet. Assez logiquement, les internautes ont tendance a cliquer beaucoup plus souvent sur les premiers résultats et moins sur les suivants. Par conséquent, si une page apparaît au sein des 10 premiers résultats (donc en première page) sur une requête, elle pourra générer beaucoup plus de clics qu’en 2ème, puis 3ème page, et ainsi de suite.
Bien sûr, apparaître au delà du 10e résultat ne générera presque aucun clic. C’est pourquoi la concurrence SEO est rude pour occuper la meilleure position sur la première page.
En regardant les statistiques suivantes sur la répartition des taux de clics suivant la position (source : étude Growthsrc.com – 2025), vous comprendrez à quel point la différence de clics peut être importante selon la position occupée.
- La première place organique absorbe 19% des clics en 2025
- Les 3 premières positions captent près de la moitié des clics (43%)
- Il y a peu de différence de taux de clics pour les positions allant de 5 à 9
- La position 10, plus visible, obtient plus de clics que les 3 précédentes
J’attire toutefois votre attention sur le fait que ces statistiques portent sur les résultats de recherche “post déploiement d’IA Overview” sur des recherches anglophones.
De même, il est important de constater que les taux de clics des premières places ont chuté après déploiement d’IA Overview, et que dans le même temps, les taux de clics sur les dernières positions en première page ont augmenté.
Dans les deux cas, être premier génère toujours le plus de clics, et être présent au sein de la première page est toujours une priorité SEO.

Dominer la première page : la meilleure des stratégies SEO
Et si je vous disais qu’il y a encore mieux que d’être premier sur Google ? Avec la chute des clics organiques, être premier ne suffit plus pour assurer un flux continu et croissant de visiteurs qualifiés. Pour se démarquer, il est important de s’adapter non seulement à Google mais aussi aux utilisateurs. Voyons un exemple de recherche qui démontre à quel point “être premier partout” dans le top 10 des résultats Google est important :
En effectuant une recherche sur “comment installer un four encastrable“, on peut remarquer que le moteur de recherche met en avant 4 différents types de résultats :
- Résultats vidéos (en tête) : Google met en avant un contenu vidéo car c’est le type de contenu le plus attendu par les internautes d’après lui
- Autres questions (PAA) : ces questions couramment recherchées sont liées à la recherche initiale et sont de précieux atouts pour comprendre l’intention de recherche
- Résultats organiques : ce sont les résultats classiques mettant en avant de page Internet, ici de type “guide” ou “tutoriel”
- Résultats vidéos courtes : Google met également en avant des shorts ou vidéos courtes.
Ces 4 types de contenus sont autant de possibilité de générer de la visibilité pour votre marque ou votre société.
Mon conseil : analysez de manière approfondie les résultats de recherche sur les mots clés stratégiques pour votre activités.

Comment Google choisit un n°1 : le triptyque gagnant pertinence / qualité / autorité
Il ne faut jamais perdre de vue que l’objectif des moteurs et de Google est de fournir les résultats les plus pertinents aux internautes. Voilà ce que Google dit précisement :
“Les systèmes de classement automatisé de Google sont conçus pour donner la priorité aux informations utiles et fiables créées pour aider les internautes, et non aux contenus créés pour manipuler le classement des moteurs de recherche.” (Source : developers.google.com – Créer des contenus utiles, fiables et people-first).
À chaque requête, Google fait (très vite) la même chose : il essaie de prédire quel résultat va le mieux satisfaire l’utilisateur… en écartant les contenus qui sont un peu crées uniquement pour être bien positionnés. Et contrairement à ce qu’on lit souvent, il n’existe pas “un” facteur magique mais une multitude de facteurs que l’on peut ranger en trois catégorie. La première position se gagne plutôt en cochant trois cases — dans cet ordre-là.
1) La pertinence : “est-ce que cette page répond EXACTEMENT à l’intention ?”
C’est le filtre n°1. Si votre contenu n’est pas aligné avec l’intention de recherche, vous pouvez avoir le site le plus rapide du monde et des backlinks en pagaille : il plafonnera. Le meilleur conseil que je puisse vous donner : mettez-vous dans la peau de vos clients ? Demandez-vous quel serait le contenu idéal pour répondre à une question ? Demandez-vous également quels pourraient-être les questions liées ou très similaires (sous-intention de recherche).
Analysez avec la plus grande attention le contenu des 3 pages les mieux classées. Comparez votre contenu avec ces contenus et demandez-vous : “est-ce que ma page répond au moins aussi bien, de manière aussi didactique et complète que ces contenus ?
Voici quelques exemples de réflexion à avoir en fonction du type d’intention et du format attendu m
- Requête informationnelle (“comment…”, “pourquoi…”) → Google attend un guide, un tuto, des étapes, des visuels, des réponses rapides.
- Requête transactionnelle (“acheter…”, “prix…”, “meilleur…”) → Google attend des pages produit/catégorie, comparatifs, avis, éléments de réassurance.
- Requête locale (“près de moi”, “Lyon”, “Paris”) → Google pousse un pack local + des pages bien localisées.
2) La qualité : “est-ce que l’expérience est meilleure que les autres ?”
Une fois l’intention respectée, Google départage souvent sur la qualité perçue. Et “qualité” ne veut pas dire “texte long”. Ça veut dire : utile, unique, clair, crédible, facile à parcourir. Même si c’est difficile, posez-vous de manière la plus objective possible la question suivante : “Mon contenu mérite t’il vraiment de prendre la place du premier sur Google ?”
C’est là que peut intervenir le concept d’EEAT mis en avant par Google. L’EEAT signifie : “Experience”, “Expertise”, “Authoritativeness” (autorité) et “Trustworthiness” (fiabilité). Avec un objectif prioritaire : la QUALITE !
Les signaux de qualité qu’on retrouve presque toujours chez les pages qui tiennent le haut du panier :
- Une promesse explicite dès le début (on sait où on va).
- Une structure qui scanne bien : paragraphes courts, listes, tableaux, étapes.
- Des réponses aux objections / questions (FAQ, erreurs fréquentes, cas limites).
- Des éléments de confiance : auteur identifié, date, mise à jour, sources, exemples.
💡 Astuce 410 : visez la “page qui fait gagner du temps”. Si l’internaute doit ouvrir 4 onglets pour comprendre, vous devez améliorer l’expérience utilisateur. Pourquoi ne pas construire votre contenu en suivant le concept de “pyramide inversée” ? Le principe : vous donnez le plus rapidement possible la réponse et allez du plus général au plus spécifique.
3) L’autorité : “est-ce que ce site mérite d’être n°1 ?”
À pertinence et qualité équivalentes, l’autorité tranche souvent.
L’autorité, ce n’est pas uniquement “des backlinks”. C’est un ensemble de signaux de confiance :
- Liens entrants (qualité > quantité)
- Mentions de marque / citations
- Historique du domaine et cohérence éditoriale
- Réputation (avis, presse, références)
- Maillage interne intelligent (le site “pousse” la bonne page)
🎯 À retenir : plus la requête est concurrentielle, plus l’autorité pèse. Sur une requête ultra business (“assurance”, “CRM”, “agence SEO”…), impossible d’ignorer ce levier.
Comment viser les premières places : notre méthode en 5 étapes
Etape 1 : gagner l’intention (faire mieux que l’actuel numéro 1)
La première étape, clé, consiste à faire ce qu’un certain Laurent Bourelly appelle “respirer l’odeur de la SERP”. Imaginez que le top 10 des résultats de Google, pour un mot clé, est un marché. Sur ce marché, pour déloger une des forces en présence, il faudra nécessairement faire mieux. C’est un véritable travail de détéctive privé et/ou de psychologue que vous devez accomplir.
Analysez de manière exhaustive :
- Le mot clé principal à cibler
- Ses synonymes (même intention de recherche et mots clés différents)
- Quelles sont les sous-intentions ou intentions spécifiques : ici il s’agit d’analyser la longue traîne, les requêtes liées à la recherche principale mais avec plus de mot. Ex : meilleur jeu pour enfant (principal) => meilleur jeu pour enfant de 10 ans (spécifique)
- Quels sont les types de contenus positionnés : vidéos, listes, top, comparatif, tutoriel, page services, produit….
- Quel est l’angle éditorial à adopter ? Amical, professionnel, décalé ?
- Quel est l’axe de différenciation ? Que puis-je apporter de nouveau pour contenter l’internaute ?
💡Mon conseil : A ce stade, votre analyse doit vous permettre d’envisager la structure d’un contenu idéal. La seule lecture du plan, des titres (H1, H2, H3)….doit donner un début de réponse à l’intention. Ecrivez votre plan sur une feuille, avec l’introduction, le chapô, les titres. Et montrez le à un proche. Si cette personne a compris le sujet sans connaître le mot clé cible, c’est gagné !
Étape 2 : produire le contenu le plus crédible (E-E-A-T en pratique)
Si l’étape 1 consiste à être dans le bon film (bonne intention, bon format, bon angle), l’étape 2 consiste à devenir le résultat le plus crédible. Et c’est souvent là que tout se joue, parce que beaucoup de contenus SEO se ressemblent : mêmes conseils, mêmes listes, mêmes phrases… mais zéro preuve.
L’objectif ici est simple, faire en sorte que Google et l’utilisateur se disent : “Ok, celui-là sait de quoi il parle.” Google évalue la qualité via une série de signaux (expérience, expertise, autorité, fiabilité). Le piège, c’est de penser que ça se résume à une bio d’auteur.
En réalité, E-E-A-T se “montre” dans la page, à plusieurs niveaux :
- Expérience : est-ce qu’on sent que c’est vécu ? (cas, retours terrain, exemples)
- Expertise : est-ce que c’est techniquement juste, précis, nuancé ?
- Autorité : est-ce que d’autres sites / marques / sources vont dans votre sens ?
- Fiabilité : est-ce que c’est transparent, sourcé, à jour, sans promesses bullshit ?
Pour vous aider, vous pouvez même répondre aux questions suggérées par Google sur cette page : https://developers.google.com/search/docs/fundamentals/creating-helpful-content?hl=fr. Vous pouvez également utiliser ma méthode d’auto-évaluation basée sur EEAT suivante : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1b-ocHTOR2X9Z394CJIH6FPtG7ovrfRQMq-wfwf7_f8Y/edit?usp=sharing

Si l’étape 2 te permet de devenir le contenu le plus crédible, l’étape 3 va te permettre de devenir le plus “lisible” par Google : optimisation on-page, CTR, structure, maillage interne… bref, le pack qui fait passer de “bon contenu” à “contenu qui ranke”.
Étape 3 : optimisation On-page (ce qui fait la différence à niveau égal)
Vous pouvez avoir le meilleur contenu du monde. Si Google (et les humains) ne comprennent pas en 3 secondes ce que vous proposez, ou si votre page n’exploite pas les “zones à clic” de la SERP, vous allez laisser des places sur la table. L’optimisation on-page, ce n’est pas “mettre le mot-clé 12 fois”. C’est rendre ma page évidente : évidente à crawler, évidente à classer, évidente à choisir.
Les basiques de l’optimisation on-page sont :
- Title + meta : fais du marketing, pas du bourrage. Promesse claire + bénéfice + angle (ex. “méthode”, “plan 30/60/90 jours”, “erreurs à éviter”).
- Début d’article : dans les 10 premières lignes, réponds à l’intention et annonce la méthode.
- Structure Hn : 1 H1, des H2 qui reprennent les sous-questions de la SERP (PAA / recherches associées).
- Formats “extractibles” : listes, étapes, tableaux, FAQ (utile pour capter snippets/PAA).
- Maillage interne : liens depuis pages fortes vers la page cible + liens vers contenus complémentaires (sans cannibaliser).
- Preuves : captures SERP/Search Console, schémas simples, exemples concrets.
Étape 4 : technique & UX (le socle qui évite de plafonner)
Même avec un excellent contenu, vous ne viserez pas le top 3 si Google a du mal à crawler, ou si l’expérience est pénible. Priorité : lever les blocages et solidifier le socle.
Le principal piège technique concerne les images. N’intégrez pas d’images trop lourde. Pensez bien à optimiser leur taille et leur format afin qu’elles soient plus légères et donc, plus rapide à charger. C’est d’autant plus important que les internautes naviguent en priorité depuis leur mobile !
Vérifiez également que votre page s’affiche correctement sur mobile. Le tableau HTML géant que vous avez inséré déborde ? Il faudra trouver une solution afin qu’il soit facile à consulter et qu’il s’affiche correctement sur tous les appareils (ordinateur, tablette, mobile).
Enfin, assurez-vous une fois que votre contenu est en ligne qu’il sera bien indexé ! Car si Google ne l’intègre pas dans son top 100, votre contenu n’attirera jamais de visiteurs.
Voici quelques vérifications rapides pour lever les doutes et faciliter l’indexation :
- Indexation : page accessible, canonicals propres, sitemap à jour, pas de noindex/robots bloquants.
- Performance : Core Web Vitals, images optimisées, JS maîtrisé, temps de chargement mobile correct.
- Mobile-first : mise en page lisible, boutons cliquables, pas de pop-ups envahissants.
- Propreté : erreurs 404/500, redirections cohérentes, duplication maîtrisée.
- UX : lecture fluide (sommaire, aération, contrastes), navigation claire, confiance (HTTPS, pages légales).
Étape 5 : autorité & backlinks (méthode propre, durable)
À pertinence et qualité équivalentes, l’autorité fait souvent la différence pour décrocher (et conserver) la première place. Concrètement, Google doit se dire : “ce site mérite d’être mis en avant, parce qu’il est cité, recommandé, reconnu.”
L’autorité se construit sur deux piliers : le maillage interne (ce que votre site “dit” de vos pages) et la popularité externe (ce que le web “dit” de vous).
Commencez par l’autorité interne (le levier le plus sous-estimé)
Avant de chercher des backlinks, vérifiez que votre site pousse déjà la page cible :
- Liens internes depuis des pages fortes : pages qui ont déjà du trafic, des liens, ou une bonne ancienneté (articles “stars”, pages services stratégiques, guides très consultés).
- Ancres variées et naturelles : évitez de répéter exactement “première position sur google” partout. Préférez des formulations proches (“être en première page”, “ranker sur Google”, “atteindre le top 3”…).
- Cohérence thématique : plus Google voit un groupe de contenus solides sur un même sujet, plus il vous “croit” légitime (logique de cluster).
Objectif : faire comprendre clairement quelle est la page la plus importante sur le sujet, et éviter la cannibalisation (plusieurs pages qui se battent entre elles).
Backlinks : privilégiez la qualité, la pertinence et la régularité
Un bon backlink, ce n’est pas “un lien de plus”. C’est un lien : venant d’un site crédible, indexé, éditorialement propre ; dans une page cohérente avec votre thématique ; placé de façon contextuelle (dans le corps d’un contenu), idéalement avec une recommandation implicite.
À l’inverse, les liens “packagés” (annuaires douteux, sites sans audience, réseaux artificiels) peuvent faire perdre du temps… voire créer des signaux de risque.
Approches efficaces (et durables) :
- RP digitales : données, points de vue, tribunes, interventions d’experts.
- Guest posts qualitatifs : sur des sites complémentaires, avec un vrai contenu utile.
- Partenariats : fournisseurs, réseaux, associations, événements, écosystèmes métiers.
- Récupération de mentions : transformer une mention de marque non liée en lien.
- Linkable assets : ce que les autres ont intérêt à citer (modèle, checklist, étude, outil, comparateur, template).
Focus : les particularités des mots-clés concurrentiels
Sur les requêtes très concurrentielles (forte intention business, gros volumes, secteurs “argent”), la règle change : l’autorité pèse beaucoup plus. Vous pouvez avoir un contenu excellent, mais si les leaders ont :
- une marque forte,
- des centaines de domaines référents,
- un historique solide,
- une présence multi-formats (guides, comparatifs, vidéos, pages services), alors la première place se joue rarement “à contenu égal”.
Dans ce cas, visez une stratégie plus pragmatique :
- Découpez le sujet en sous-requêtes plus accessibles (longue traîne) pour gagner des positions et de la confiance.
- Construisez un cluster autour du thème (plusieurs contenus complémentaires + maillage fort).
- Accumulez des signaux : quelques liens très pertinents, des mentions, des partenariats, des preuves.
- Progressez par paliers : top 10 → top 5 → top 3, avant de viser le top 1.
Sur ces requêtes, l’objectif n’est pas seulement “être meilleur”, mais devenir plus crédible que les sites déjà installés. Et ça se construit, méthodiquement.
SEO ou SEA pour être “premier” : choisir la stratégie optimale
Quand un client dit “je veux être premier sur Google”, la vraie question est : premier où, quand et pour quel objectif business ?
Entre SEO et SEA, vous ne jouez pas le même jeu : le SEO construit un actif durable, le SEA achète une visibilité immédiate (tant que le budget suit). Et, dans beaucoup de cas, la meilleure approche consiste à combiner les deux.
Quand Google Ads est le chemin le plus court
Google Ads est souvent le choix le plus rationnel dans quatre situations :
- Requête très concurrentielle : si les premières positions organiques sont occupées par des acteurs historiques (marques fortes, gros sites, autorité élevée), Ads permet d’apparaître immédiatement sans attendre des mois.
- Besoin immédiat : lancement, période commerciale, objectifs de leads “ce mois-ci”. Le SEO ne se déclenche pas à la demande.
- Validation d’offre : tester une proposition de valeur, un pricing, une landing, une cible. Ads permet d’obtenir rapidement des retours chiffrés.
- Refonte d’une page : pour être sûr que le contenu réponds aux besoins des internautes, rien ne sert d’attendre d’être premier !
👉 En résumé : Ads sert à accélérer, tester et débloquer. Mais ce n’est pas un actif : quand vous coupez, la visibilité disparaît.
Quand Google Ads est le chemin le plus court
Le meilleur scénario, c’est quand Ads nourrit votre SEO :
- Vous lancez Ads pour capter de la demande immédiatement.
- Vous identifiez les requêtes qui convertissent réellement (leads, ventes, panier rentable).
- Vous transformez ces requêtes en priorités SEO : pages dédiées, contenus, maillage interne, preuve, autorité.
Ce que vous gagnez :
- un SEO basé sur des données business, pas sur des suppositions ;
- une montée en puissance progressive : Ads apporte du volume pendant que le SEO construit l’actif ;
- une meilleure lecture des intentions (trafic ≠ performance).


